Le soutien des commerces locales à la campagne normande…
Ah, mon dieu. Frustrée ? Parfois, oui. Parfois il se passe des choses et on ne peut rien faire… Comme aujourd’hui, par exemple.
Récemment j’ai commencé à lire le magazine LIRE. Je l’ai acheté pour la première fois dans notre Maison de la Presse du coin. C’est un magazine mensuel, mais la Maison de la Presse ne prend que quelques exemplaires, et c’est assez difficile d’y passer exactement au bon moment avant qu’il ne soit plus en stock. En août, par exemple, j’ai passé le 27 pour acheter le numéro de septembre, et il ne restait qu’un exemplaire.
La semaine dernière, j’ai passé le 24 septembre, et le numéro d’octobre n’était pas encore arrivé. Quand serait-il là? On ne sait pas : peut-être le lendemain, peut-être lundi. Bon, alors, est-ce que je peux réserver un exemplaire, pour m’assurer de pouvoir l’acheter ? Bien sûr ! Merci de mettre votre nom ici, madame…
Et donc, bien rassurée, je me contente de passer pour chercher mon exemplaire aujourd’hui. Le résultat ? Tous vendus… Possibilité d’en commander encore ? Non, madame… Alors, de commander un exemplaire de plus le mois prochain ? Euhhh…
Et voilà. Je sors du magasin, un peu étourdie, pas entièrement sûre que je ne suis pas tombée dans un univers parallèle où la logique marche complètement à l’envers et tout ce que je sais est un mensonge…
J’aimerais tellement soutenir ma librairie locale. Honnêtement. Mais dans ce cas il faut au moins que ma librairie me permette d’acheter ces trucs qu’elle prétend à vendre !
Et alors aujourd’hui j’achète le magazine en ligne, et pense à faire une souscription. Et ainsi le monde change, malgré nos efforts et nos désirs…